Vacances ?

Quelles vacances ?

Aux juilletistes comme aux aoûtiens, il convient de souhaiter de Bonnes Vacances.

Sauf que ce serait un peu court si je m'arrêtais là ! Certes, sicèrement, il convient de souhaiter à tous ceux qui iront se reposer, d'en profiter au maximum, cela va de soi.

Mais il faut aussi souhaiter bien du courage et bien de l'entrain à tous ces millions de gens pour qui le mot "vacances" ne signifie pas grand chose. Je pense à tous ces gamins qui ne verront, ni la campagne, ni la mer, ni la montagne, qui resteront chez eux et qui peut-être, modestement, iront quelques fois à la piscine municipale.

Je songe à ces millions de "nouveaux pauvres" que cet effroyable gouvernement continue de produire à tour de bras, et qui faute de moyen de partiront pas. Comme chaque jour, ils essaieront de réinventer le monde pour joindre les deux bouts, à coup d'astuces, de système D, d'heures supllémentaires, de deuxième job...

De tous les coins du pays, je sens ce goût d'amertume, cette saveur de désolation, alourdis par le fait que la pauvreté progresse inlassablement, pour peser davantage et toujours sur les mêmes épaules...

Alors oui, il faut se détendre, se reposer, s'amuser, profiter de sa famille et de ses amis, des rencontres nouvelles, etc... Mais la Solidarité doit être vécue viscéralement, charnellement, elle doit être vécue et ressentie tous les jours de l'année. Une petite pensée à celles et ceux qui ne profiteront de rien !

Il y a une catégorie de personnes qu'il faut bien mentionner, car je me réjouis particulièrement de leur départ vers le repos : nos ministres, nos députés, nos sénateurs ! Enfin, durant quelques semaines, il ne concocteront ni ne voteront de nouvelles lois scélérates et injustes ! Et ça, ce sont des vacances pour tous !