L'Iran sur le planisphère

L'Iran souhaite posséder l'arme atomique. C'est très inquiétant. Maintenant, il faut se poser quelques minutes sur le planisphère et bien regarder la carte du moyen orient, notamment la place de l'Iran. Peut-être y verra-t-on l'origine de la "paranoïa" de l'Iran. D'ouest en est, dans le sens des aiguilles d'une montre, a donne : Israël, Turquie, Afghanistan, Pakistan, Inde, Arabie Saoudite, Irak. On compte 3 pays disposant de l'arme atomique (Israël, Palistan, Inde) ; 3 terrains de jeux des USA (Afghanistan, Pakistan, Irak) ; 3 amis presque indéfectibles des USA (Israël, Turquie, Arabie Saoudite) : je ne justifie rien, je n'excuse rien, mais je me demande si l'Iran n'a pas "un peu raison" de se sentir pris en étau, encerclé. Plus loin certes, mais leur influence et leurs intérêts sont majeurs dans la région, il y a la Chine, et "l'Occident". "Même les paranoïaques ont des ennemis" disait Golda Meir. C'est certainement le cas de l'Iran (entre autres) aujourd'hui. Hélas, "Les paranoïaques finissent souvent par avoir raison", et il y a fort à craindre, à tort ou à raison (terrorisme ? islamophobie ? intérêts économiques ? sécurité de l'Israël ?), que l'Iran ne se prenne - ou ne se retrouve à deux doigts de se prendre - je ne sais quoi sur la tête. C'est tout le sens des propos du gouvernement de l'Israël. Tenter, encore et toujours, inlassablement, de discuter avec l'Iran comme le fait Barack Obama via Hillary Clinton (et comme l'avait aussi suggéré Ségolène Royal en 2006 : ça c'est pour les grincheux UMPeux) m'apparaît pour le moment la meilleure solution. Voire la seule.