Vacances de Printemps

Un peu de repos.

C'est toujours plaisant de se dire qu'on est devant deux semaines de vacances. D'autant que les deux derniers mois au boulot auront été plutôt éprouvants.

Compte tenu de mon "reste à vivre", comme on dit en économie, je n'avais pas prévu un quelconque voyage lointain, ce qui est plutôt une bonne chose, puisqu'un volcan islandais aurait très probablement gâché l'initiative.

Je vais donc pouvoir m'adonner à mes petits plaisirs. J'envisage évidemment d'aller au cinéma, de lire, et d'aller, encore et toujours, me promener dans Paris, d'autant qu'il fait beau temps.

Bon, je n'avais pas prévu d'augurer mes vacances par un acte manqué : Zaza de Mongoland et moi avons peut-être fêté un peu tôt ces congés, et surtout forcé sur les Tom Collins, puisque c'est désormais je ne sais quel bar, je ne sais quel caniveau, qui recueille mon téléphone portable, l'ébriété ayant défié ma vigilance habituelle...

Etonnamment, mais ce n'est peut-être pas bon signe, je ne me sens pas particulièrement handicapé par l'absence de ce "cordon ombilical social" dans ma vie, pendant une petite semaine. Il faut reconnaître que ça isole un peu. Et il va me falloir investir dans un autre appareil.

Donc, comme l'indique la petite photographie qui illustre ma chronique, ces vacances commencent un peu sous le signe de la solitude. Quoique. Il faut aussi, comme régulièrement, que j'aille faire un bilan sanguin, que j'aille à la CAF, et au bureau des HLM de Paris. Je vais en rencontrer du beau monde !