Vacances d'été.
Le rythme calendaire est toujours le même, et le temps des vacances d'été revient, imperturbablement. Ce seront, pour moi comme pour près de la moitié des Français, des vacances sans départ ni retour. Je reste à Paris.
Je n'en prends pas ombrage, et je sais faire contre mauvaise fortune bon coeur. Beaucoup aimeraient avoir le plaisir de passer leurs vacances à Paris.
Je devine déjà ce qui meublera ces jours estivaux, entre les promenades, les films, les lectures, les visites... avec tout ce qu'il convient d'enthousiasme et d'énergie de ma part pour ne pas trop penser à mes voyages d'autrefois.
Je vais aussi, évidemment, me requinquer, me ravigoter, cette année scolaire ayant été assez éprouvante, et la prochaine laissant entrevoir qu'elle le sera davantage encore.
Je pense au début de l'aphorisme célèbre d'Alphonse Allais : "Partir, c'est mourir un peu...". Ce n'est pas joli-joli de ma part que de tronquer ce brave Alphonse Allais, d'autant plus que je pense qu'au contraire, le mouvement (à ne pas confondre avec l'agitation), est au contraire l'opportunité de s'offrir un surcroît d'existence, et des souvenirs...