Direction boulot !

Voilà, c'est fini...

Demain, je vais devoir me harnacher, mettre ma tenue de travail (non, ce n'est pas la même que ma tenue habituelle !), et suivre le trajet habituel pour aller bosser, gagner ma vie. Gagner ! Comme s'il s'agissait d'un jeu. Un jeu de grattage alors.

Heureusement, je sais que j'aurai, à la mi-journée, mon déjeuner avec l'inénarrable ZaZa de Mongoland. Il faut toujours qu'il y ait une petite lueur, comme un but, pour nous aider à faire les choses les plus contraignantes. Je sais que nécessairement, nous rirons, et c'est une source de réjouissance. J'ignore de quoi nous rirons, probablement de nous-mêmes...

Tout le reste est pire que nous. Nous pourrions nous dire que le fait de percevoir un salaire est une motivation suffisante. Mais hélas, la fonction publique n'est pas généreuse, ni même équitable. Et pourtant, dans le contexte actuel, il faut savoir se contenter, se satisfaire. Mais peut-on sincèrement parler de contentement, de satisfaction ? Encore un abus de langage, un manque de vocabulaire. Il faut se résoudre. Il faut se plier. Il faut se contraindre. C'est donc bien ça, enfiler le harnais et le mors qui sauront me contraindre à suivre la pancarte adéquate, celle qu'on attend que je suive, comme la bête de somme dont le sillon doit rester parfaitement rectiligne. Je vais me harnacher.

Adieu méandres, gués, recoins, petits chemins...