La Gifle.

Vous connaissez probablement déjà cette histoire...

Un élève récalcitrant. Son professeur pousse son sac. L'élève traite le professeur de "connard". Le professeur excédé donne une gifle à l'élève. Le papa de l'élève porte plainte.

C'est bien banal, non ? Je me rappelle qu'il n'y a pas si longtemps que, devant les caméras, lors de la campagne pour l'élection présidentielle, François Bayrou avait donné une gifle à un gamin qui lui faisait les poches, et on avait vu sa cote de popularité augmenter en flèche.

Cette fois-ci, l'auteur de la gifle a moins de chance, puisqu'une plainte est posée contre lui. Il faut dire que c'est un professeur, et que le parent d'élève est un gendarme...

Alors, je vous demande de réfléchir à ceci : et si cela avait été l'inverse ? Si un gendarme avait donné une gifle à un gamin insupportable, fils de professeur ? Pensez-vous que le professeur aurait porté plainte contre le gendarme ?

Je suis absolument contre tout châtiment corporel à l'égard des enfants, c'est une évidence. Mais je comprends parfaitement ce geste unique et spontané d'un professeur excédé qui trouve que se faire traiter de connard est la goutte qui fait déborder le vase... C'est tristement humain, et cela ne vaut qu'on porte plainte, si tant est que ce geste est exceptionnel, ce qui semble être le cas ici.

Voilà, Monsieur le professeur, vous allez désormais devoir tourner sept fois votre main dans votre poche avant de l'agiter, même lorsque vous vous faites insulter.

Les parents d'élèves commencent à faire de plus en plus chier (pardonnez-moi) alors qu'ils éduquent de moins en moins bien leur enfant-roi, et qu'ils se mêlent de défendre leur progéniture jusqu'à l'impunité permanente.

Et quand ce parent d'élève est gendarme, adepte s'il en est de la discipline, on frise l'aberration.

Comments

[Z]

Bien observé :-)
Effectivement, les parents dépassent les bornes. Les profs devraient se mobiliser pour leur collègue.