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Les vacances sont terminées.

Ce lundi est mon dernier jour de vacances. Des vacances de fin d'année que je n'aime pas particulièrement, mais que j'ai la chance d'avoir (c'est loin d'être le cas de tout le monde), et qui m'auront permis de lire, d'aller au cinéma, de flâner un peu dans Paris.

J'aurais aimé ne pas avoir à subir cette "mise en quarantaine" de quelques jours à la maison, pour manque de défenses immunitaires, mais ce fut bien préférable au boulot, pour ce qui me concerne. Ce n'est pas de gaieté de coeur que je vais retourner travailler. C'est plutôt rare chez moi. J'ai un pincement au coeur. Je vais revoir mes amis ZaZa de Mongoland, la Salamandre, le Baudet... mais j'ai de plus en plus l'impression que ma place n'est pas là-bas, que j'ai bien mieux à faire ailleurs.

Mes petits cafés du matin, avec Christine et Monique, seront parmi mes petites consolations. A quoi ça tient ! Parfois je rêve d'une tout autre activité, qui m'emporte, me fait valser, m'enjoue et où j'aurais l'impression que mes quelques qualités, aptitudes et mérites seraient mieux investis, mieux reconnus aussi. Il ne faut pas céder à la morosité ambiante, et décider de partir "la fleur au bout du fusil". C'est un peu idiot cette expression, ça fait très 1914-1918, et pourtant...

Non, je ne suis pas un dilettante, et c'est constamment armé qu'il me faut aller bosser. C'est une sensation bien étrange. Je pense aussi à ceux pour lesquels la reprise du travail est salutaire : ceux qui depuis 4 voire 6 semaines étaient en "chômage technique", notamment dans le secteur automobile. Mes états d'âme sont assez dérisoires face à l'impérieuse nécessité pour ces salariés à retourner travailler.

Pourtant, alors que ce n'est pas dans mes habitudes, me voici déjà à rêver de mes prochains jours de repos...