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23 novembre 2009

De battre le pavé...

Pr_caires_InsideAlors que la France semble atone, empesée par les conséquences en cascade d'une crise financière, d'une crise économique, d'une crise sociale, d'une crise culturel, force est de constater que malgré tout, "la bête bouge encore".

Il est toujours impressionnant de constater que ce dont on entend parler à la télévision, à la radio ou dans les journaux peut vous toucher "personnellement", jusque dans votre quotidien, sur votre lieu de travail.

Alors qu'ils sont nombreux à ne considérer l'Education Nationale, l'Enseignement Supérieur et la Recherche, comme des milieux "privilégiés", nous constatons avec amertume et désarroi qu'il n'en est rien. Alors qu'ils sont nombreux à ne considérer les fonctionnaire que comme des privilégiés, nous constatons que pour faire face à leur charge de travail, ils sont épaulés par une pléthore d'employés précaires, peu considérés, peu rémunérés, et surtout, presque inconnus du grand public, de "l'opinion" comme on dit.

L'Université Paris-Dauphine n'échappe pas à cette triste règle, qui consiste à toujours essayer d'en virer le plus possible, pour les ajouter aux mornes listes de demandeurs d'emploi. Mais au nom de quoi, me direz-vous, un établissement particulier échapperait-il à la généralité ? Soit.

Mais le plus étonnant, c'est probablement de constater que la forme de gouvernance imposée par l'actuel locataire de l'Elysée se dilue elle aussi, déteint, allant jusqu'à servir de modèle à certains. Ce constat suscite évidemment l'indignation, et comme le souligne tout bon dictionnaire, la colère.

Car comment ne pas être indigné et en colère devant les attaques que doivent subir toutes les formes démocratiques, tous les services publics, tous ces acquis sociaux qui ne sont que les compensations de salaires ridicules et de conditions de travail de plus en plus difficiles ?

Il nous a donc fallu recouvrer le chemin des AG, pour revendiquer et espérer négocier, certes, mais aussi et surtout pour être ensemble et fraternels, pour défendre encore et toujours de tristes oripeaux d'acquis sociaux.

Demain certains battrons le pavé pour alerter l'opinion publique, qui préfère probablement béer devant le cas Jean-Pierre Treiber, parce qu'il n'y a pas d'autre solution. Jean-Eric Bourdin, puisses-tu avoir raison, enfin !

"Je me révolte, donc nous sommes" nous a enseigné Albert Camus. Et avant de ne plus être, il nous appartient de porter son enseignement le plus loin possible.

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