Tubéreuse Criminelle
La volatilité d'un parfum...
Voilà, c'est fait, au bout de 10 ans Serge Lutens s'est enfin décidé à me proposé "Tubéreuse Criminelle" en vaporisateur, alors qu'elle n'existait qu'en flacon. Pas idéal à caser dans mon inséparable besace.
C'est donc d'un pas enjoué que je suis allé au Palais Royal, dans un élan consumériste plutôt rare chez moi, me rendre acquéreur du vaporisateur contenant ma fragrance favorite. Et c'est toujours un plaisir d'entrer dans la belle boutique violette de mes amours olfactives.
Il y a quelques années, je sais que c'est MisterNo qui m'aurait offert, dans sa joli pochette, l'objet de ma convoitise. A mon plaisir s'ajoute un souffle de poésie et une bourrasque de nostalgie qui me correspondent tout à fait.
C'est à la fois très gamin et très "fashion victim" que d'avouer être ravi, parce qu'enfin le possesseur d'un objet désiré. Et je me dis, comme pour me dédouaner, que c'est certes matérialiste, mais aussi immatériel qu'un parfum...