"Je ne compte que les heures heureuses."

Un grand merci !

Une multitude de petits messages, de SMS, de délicates attentions, et même un déjeuner surprise préparé à mon insu par quelques collègues. Ainsi en va-t-il du rythme calendaire qui chaque année fait revenir mon anniversaire, venant me rappeler qu'inexorablement le temps passe.

"Je ne compte que les heures heureuses." Je me rappelle souvent cette phrase qui était inscrite près du canon du Palais Royal - j'ignore si elle l'est encore - et que j'avais du mal à appréhender lorsque j'étais jeune. Et pour cause, malgré ma clairvoyance, du à mes nombreuses lectures, j'avais un peu la sensation que tout les temps importaient, parce que tous les temps regorgeaient de vie.

Il en est tout autrement aujourd'hui, puisque selon toute probabilité, j'ai déjà bien entamé la seconde moitié de ma vie. Et je comprends qu'il convient de se ménager un compteur de temps qui mesure davantage le ressenti que le réel, en privilégiant les moments heureux. Alors certes, il y a bien des enseignements à retenir des temps difficiles, mais arrive vite le moment où ils cessent d'aider à mûrir, pour ne servir qu'à faire vieillir.

Merci donc à tous les expéditeurs de ces petits signes d'affection et d'amitié, qui m'ont offert ces "heures heureuses", qui sont les seulent qui comptent désormais.