"Joy Division", de Grant Gee sur Arte

Une plongée dans le Manchester des années 1970, aux sources du rock gothique, dans le sillage maudit d'un groupe phare du mouvement post-punk.

En 1976, au milieu des friches industrielles et des usines désertées du nord de l'Angleterre, quatre garçons fondent un groupe qui fera date dans l'histoire de la musique. Rapidement, Joy Division (http://fr.wikipedia.org/wiki/Joy_Division) fascine son public par son univers sombre et ses concerts spectaculaires. Il disparaîtra brutalement avec le suicide, en 1980, de son chanteur et leader Ian Curtis (http://fr.wikipedia.org/wiki/Ian_Curtis). Mais trente ans plus tard, le souvenir du poète sinistre et l'influence musicale du groupe restent vifs. Des lives inédits et des interviews avec Bernard Sumner, Stephen Morris et Peter Hook, les trois membres restants, nous replongent dans l'atmosphère désabusée de l'Angleterre industrielle des années 1970 et nous font revivre la fulgurante trajectoire d'un groupe fondateur du gothique.

Nous connaissons tous l'avenir de cette histoire : New Order. (http://fr.wikipedia.org/wiki/New_Order)

=> Ce samedi 3 novembre 2012 à 23:30 (rediffusion le 11 novembre 2012 à 02:35)
"Joy Division" (Royaume Uni, 2007, 96mn) - Réalisateur Grant Gee (http://en.wikipedia.org/wiki/Grant_Gee) sur un scénario de Jon Savage.

Voici le synopsis du film tel que proposé à la sortie du documentaire en France le 28 janvier 2009 : 
En 1976, quatre jeunes hommes issus de la post-industrielle Manchester se rendent à un concert des Sex Pistols. Fortement inspirés par ce show auquel ils ont assisté, ils décident de monter un groupe, Joy Division. Près de 30 ans plus tard, malgré une tragédie qui les a arrêtés dans leur élan, Joy Division connaît un succès et une influence plus grande que jamais. Leur héritage résonne tout particulièrement dans une industrie musicale actuelle carriériste et une culture pop surmédiatisée. Grâce à des interviews des membres survivants du groupe, aujourd'hui réunis sous le nom de New Order, et à des archives inédites, Joy Division se fait la chronique d'un changement social et politique en Angleterre et nous entraîne dans l'histoire de ces quatre hommes, qui ont transcendé les barrières économiques et culturelles pour produire une musique atemporelle.

Libération : "Joy Division est un documentaire modèle, de rigueur, de goût et de mesure, d'inspiration, sur le chanteur anglais convulsionnaire Ian Curtis..."

Le Monde : "Joy Division est (...) un film sur la musique, un brillant exercice de critique rock cinématographique qui explique et situe l'oeuvre succincte (...) d'un groupe dont l'influence se fait encore sentir, presque trente ans après le suicide de son chanteur, Ian Curtis."

Positif : "Si le film est construit sur une vulgate formelle usée (...) il a le mérite de tisser un lien entre cette musique et son moment : le nord de l'Angleterre postindustrielle, le chaos global de Manchester avec son anonyme cancer de béton."

Les Inrockuptibles : "(...) document de facture relativement classique sur un groupe qui ne l'était pas. (...) Le film déroule impeccablement l'histoire du groupe. (...)"