Manifestation du 1er mai 2013
Journée du Travail (pour tous).
Il y a des rendez-vous annuels qui rythment la vie sociale, et il en est ainsi du 1er mai, fêté presque dans le monde entier. En France, même si depuis la défaite de Nicolas Sarkozy les syndicats ne font plus unité lors de cette manifestation, il convient, selon moi, d'y aller, sur le trajet traditionnel Bastille-Nation, puisqu'au même moment, c'est le FN qui défilera depuis la statue de Jeanne d'Arc (au milieu de la rue de Rivoli) jusqu'à la Place de l'Opéra. Et il ne saurait être question de laisser le pavé parisien à l'extrême droite, de plus en plus populaire, si l'on en croit les sondages.
Je serai donc sous la bannière de la CGT. D'évidence, c'est un syndicat ultra-minoritaire dans le secteur dans lequel je travail, l'enseignement supérieur et la recherche, mais j'aurais le plaisir d'être parmi les secteurs de la culture, de l'audiovisuel, etc... Et qui dit CGT dit aussi classe ouvrière, celle de mes "origines".
J'ose espérer que les mots d'ordre resteront ce qu'ils doivent être, c'est à dire axé sur le travail, et donc contre le chômage de masse, et ne vont pas se muer en ce qu'attend et espère l'UMP, à savoir strictement anti-Hollande.
Cette année, "la rue" semble devoir être un enjeu majeur de ce printemps, puisque dès le dimanche 5 mai 2013, il faudra retourner battre le pavé, pour s'opposer au baroud d'honneur du "Printemps Français" emporté par le triumvirat Barjot-Boutin-Bourges, téléguidé par l'agence internet Novopresse derrière laquelle s'agite le néfaste Patrick Buisson (celui qui a fomenté la porosité UMP-FN autrefois honnie par Jacques Chirac), et financé de façon très opaque par de richissime mouvements religieux, tout ça sur le dos des homosexuel-le-s via l'opposition au mariage civil pour tous).
Moi, battre le pavé, j'aime ça, surtout face à de tels adversaires ! Avec mon aubépine et mon brin de muguet !