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10 août 2014

Les mosquées d'Ispahan

Ispahan Mosquée royale

La vie en bleu...

Il fait encore très chaud, mais il est impossible d'envisager une visite d'Ispahan lorsque le jour décline, quand les gens rentrent et que tout ferme. Le but n'est pas de ne voir que quelques endroits de la ville, mais aussi les gens qui y travaillent et y déambulent.

Ispahan est une ville qui frappe par ses superbes édifices religieux, la Mosquée du Shah, la Mosquée Royale, la Mosquée Mohammad Domiri, etc... ainsi que la Cathédrale Saint-Sauveur.

Les couleurs dominantes sont les ocres, auquelles répond magistralement le bleu des principales mosquées. Un pleu qui tend au turquoise, mais parfois aussi, avec davantage de mystère, au lapis-lazulli. Chaque changement de la couleur du ciel suscite un rayonnement différent de ces bleus, un peu à la façon des yeux au soleil.

J'avais craint que le fait de devoir être accompagnés serait très pesant, mais il n'en est rien. Car c'est finalement le co-directeur de thèse de Hebus qui nous accompagne officiellement. Et comme c'est une sommité intellectuelle, on nous fiche la paix, à la condition toutefois de ne pas prendre en photos les lieux de prière.

La beauté des bâtiment parle d'elle-même.

Ispahan Mosquée Shah 1

Ispahan mosquée shah 2

Ispahan mosquée shah 3

Ispahan Mosquée Shah 5

 

 

 

 

 

Les intérieurs sont très riches, et n'ont rien à envier à nos cathédrales. Et même si aucune représentation humaine n'est autorisée - les statues, peintures et vitraux des cathédrales participent beaucoup de leur beauté - cela ne change rien, c'est aussi somptueux, et j'imagine, somptuaire. Ces intérieurs parlent d'eux-mêmes aussi.

 

Ispahan mosquée Shah 6

Ispahan mosquée shah 7

Ispahan Mosquée Shah 8

 

 

 

 

À part rester, il faut bien le dire, béats d'admiration, nous ne pouvons rien faire, sinon, même lorsqu'on n'est pas religieux, se reccueillir un peu, sous la majeté des lieux, pour l'absence de Hebus.

Le concernant, nous devons maintenant aller dans une mosquée plus discrète, où une sorte de petit hommage "oecuménique" lui sera rendu, avec un imam, un prêtre, et des laïcs, certains de ses amis et de sa famille. Le chauffeur nous attend et nous conduit rapidement. Les consignes sont claires, pas de photographies, pas d'enregistrement, et chacun doit déposer portables  et tablettes à l'entrée.

Ispahan Mosquée Mohammad Domiri 1

Ispahan Mosquée Mohammad Domiri 2

Quand on me dit "plus discrète", je ne m'attends pas à ça, car je comprends, trop vite, plus simple, moins riche.

Je ne chipote pas, je fair comme tout le monde, j'ôte mes chaussures, je me lave les pieds, le visage et les mains. 

C'est bien plus détentu que ce que j'avais imaginé, puisque mosquée ou non, il n'y a pas vraiment de prière. Lothaire m'explique qu'est récité un poème perse sur la mort et le paradis.

Un joli fond musical envahit la salle. C'est apaisant, pas lacrimal. Lothaire me traduit au fur et à mesure, tandis que Nour-Anatole écoute très sérieusement, très pensif aussi.

Et finalement, ça ne dure même pas d'une heure. Les gens viennent nous saluer avec gentillesse et douceur, et ce qui m'étonne, avec beaucoup de réserve, sans la mindre effusion. J'en suis ému.

Maintenant, nous allons passer à quelque chose de plus joyeux, la visite du Grand Bazar !

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