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4 février 2009

Quel visionnaire !

Thomas_JeffersonThomas Jefferson. Je recherchais ce discours que j'avais étudié en économie, mais je ne le retrouvais pas. Un heureux hasard a voulu que mon amie Zézette l'a retrouvé, et je ne peux que me résoudre à vous en faire part. Thomas Jefferson troisième Président des Etats-Unis de 1901 à 1809, a fait cette déclaration en 1802 : "Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d'abord par l'inflation, ensuite par la récession, jusqu'au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis." Il faut savoir écouter les grands hommes, se souvenir des leçons de l'histoire, ne pas être systématiquement effrayé par les pessimistes et les Cassandre érudites ! Le fameux "laisser faire" si cher à Smith, Ricardo, Beveridge et consorts, ces économistes anglo-saxons, n'a jamais été selon moi, à la hauteur de ce qu'a été la réflexion qui a abouti à ce qu'on appelle le "capitalisme rhénan", celui qui nous intime d'avoir un Etat fort, capable de contrôler l'économie, pour mieux nous protéger. Mais la "protection des petites gens" n'a pas été une préoccupation majeure des Etats ces 25 dernières années. Relire cet extrait de Thomas Jefferson, c'est aussi relire une magnifique mise en garde, construite sous le coup du bon sens. D'où la nécessité de toujours dire et répéter qu'une certaine érudition, même si elle nous semble "hautaine", est absolument nécessaire chez celui ou celle que nous entendons élire pour diriger un pays. En ce sens, l'ignardise d'un Nicolas Sarkozy n'est pas de bon augure. Les trois ans et demi qui viennent, et peut-être le quinquennat suivant, ne manqueront pas de nous le répéter.
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