7 Minutes au Paradis
"On dit que, lorsque les âmes ne sont pas prêtes, 7 minutes leurs sont accordées pour décider de revenir à la vie."
Galia, une jeune femme de 27 ans blessée dans l'attentat d'un bus à Jérusalem, se met à rechercher l'homme qui lui a sauvé la vie.
Un voyage qui va lui révéler une vérité insoupçonnable.
Omri Givon, jeune cinéaste de 32 ans, se lance sur un sujet truffé de pièges, celui du parcours d'une survivante à un attentat à Jérusalem en Israël. Non seulement c'est un plaisir de retrouver la vitalité du cinéma israélien, mais en plis, Omri Givon évite les pièges.
La condamnation sans appel de la violence et le mécanisme de la culpabilité et du deuil sont bien traités, de façon assez fouillée, nous laissant découvrir deux portraits très attachants. Galia et Boaz sont en effet un homme et une femme très attachants, que Raymonde Amsellem (bientôt dans "Lebanon" de Samuel Maoz) et Eldad Prives incarnent avec justesse.
Là où le film n'est ni totalement abouti, ni fait de nuances, c'est sur les dialogues : ils sont souvent assez lourds, et sur-appuyés, alors qu'il n'y en avait pas la nécessité.
Pour autant, le film est à voir, et pour son propos général, et pour son "twist final", que je vous laisse découvrir, qui sont intéressants, et particulièrement réussis.