Dormir en cuiller
Non, ça n'est pas mon âge avancé qui me pousse à rêver de pouvoir dormir, parfois "en cuiller", c'est à dire à deux et rapprochés dans un même lit.
L'actuel locataire de l'Élysée peut bien faire des moulinets et servir des boniments à ses électeurs-clients-fans, que ce soit à propos de la "TVA sociale" (qui n'a de "sociale" que le nom, puisqu'elle serait antisociale, visant à ne réduire que les charges patronales et non pas les charges salariales et diminuerait le pouvoir d'achat de tous, y compris des plus défavorisés) que réclame à cor et à cri le MEDEF, ou avec la Taxe Tobin, sur laquelle il opère un virage à 180° après l'avoir qualifiée - je cite - d'absurdité parce qu'elle est dans le programme du PS depuis 1995 (et qu'il n'a jamais évoquée quand il présidait le G20 parce que le CAC40, le SBF120, la finance et le MEDEF n'en veulent pas), je reste colère.
A cause, entre autres choses, de sa politique stupidement anti-migratoire et de sa perpétuelle traque aux sans-papiers, ma liberté de souhaiter "dormir en cuiller" est entamée. Non pas que le fait que mon souhait soit injustement entravé soit un drame en soi, mais que l'actuel gouvernement contrevienne à mon souhait, qui s'inscrit directement dans les principes républicains, et surtout constitutionnels, est une abomination.
A me refuser ma cuiller rêvée, je vais me muer en couteau.