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6 mai 2012

François Hollande.

Hollande escalierÉlu Président de la République le 6 mai 2012.

J'aime beaucoup cette photographie, de l'homme qui gravit les marches, qui me rappelle, toutes proportions gardées, la statue d'Alberto Giacometti "L'Homme qui marche".

Idée de mouvement, idée d'ascension avant l'envol.

Je me souviens de conversations qui datent de 2007, avec mon cher MisterNo, qui aurait souhaité déjà la candidature de François Hollande, convaincu qu'il pourrait vaincre le candidat UMP. Je me souviens de l'excellent livre de Jean-Éric Boulin, "Supplément au Roman National", qui lui aussi, sauf erreur de ma part, date de cette époque.

Je suis allé Place de la Bastille, pour y "sentir" la joie populaire, de la jeunesse surtout, et y regarder et écouter le discours de François Hollande qui s'exprimait depuis son fief électoral, Tulle en Corrèze.

Un score définitif qui se situera probablement entre 51% et 52% (Montpellier n'est pas la France, n'est-ce pas Didou ?), un score qui n'est ni trop exigu, ni susceptible d'engendrer une satisfaction trop emphatique. 

C'est sciemment que j'ai publié mes remarques en deux temps : d'abord le départ de Nicolas Sarkozy, ensuite la victoire de François Hollande. On tourne une page avant de commencer d'écrire la suivante.

Rétrospectivement, je regarde le chemin parcouru par le candidat socialiste, qui de "fraise des bois" en "Flanby", qui de "capitaine de pédalo" en tout ce qu'il peut y avoir de plus injurieux, a fini, à force de travail sur le sillon qui était le sien, est parvenu à faire comprendre qu'il a une stature présidentielle.

Même si je reste attaché à "la gauche de la gauche", j'éprouve un sincère soulagement, un espoir non feint (sans occulter les difficultés économiques, sociales, sociétales, culturelles qui sont et resteront les nôtres), et je reconnais volontiers une espèce de sérénité recouvrée.

Depuis toujours j'aime les préparatifs des fêtes et des combats, depuis longtemps je sais les lendemains de fêtes et les menus progrès, mais rien ne saurait diminuer ce soir ma réjouissance. J'accepte l'éphémère des choses et des événements.

Il devrait en être terminé de toutes ces haines, de toutes ces entorses à la liberté, à l'égalité, à la fraternité, à la justice, et nous devrions en avoir terminé aussi avec toutes ces incantations aux haines destructrices. Et ça, il faut savoir le prendre pleinement ce soir. Ce que je fais.

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