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14 octobre 2012

La bureaucratie...

Bureaucratie

D'un service à l'autre...

Chacun aura goûté, à un moment ou à un autre, aux complications des méandres de l'administration, qui se solde souvent pour le particulier à devoir arpenter des strates de bureaucratie plus kafkaïennes les unes que les autres.

Je suis toujours parvenu à me faire entendre par la Mairie, par le Trésor Public, par la Caisse d'Allocations Familiales, par ma banque... même si ce ne fut pas toujours facile (c'est un euphémisme !).

Petit retour en arrière : au moi de mai, j'ai appris que je devais quitter mon appartement avant le 15 novembre, au prétexte officiel que l'appartement que j'occupe serait dévolu à la fille de mon propriétaire, puisqu'elle en est désormais la propriétaire (?) après une donation. Soit. Sans perdre un instant, je me mets en quête d'un nouvel appartement à louer, ailleurs que dans le parc immobilier privé compte tenu des prix prohibitifs à Paris.

Je me dis alors que j'ai la chance d'avoir un contrat à durée indéterminée dans l'enseignement supérieur et la recherche, et que je peux donc solliciter un logement social auprès du Rectorat de Paris. Bien que les annonces soient rares, j'en trouve trois qui me conviennent, et je postule.

"Grâce à" ma situation (revenu, invalidité, loyer actuel, demandeur depuis plus de 10 ans d'un logement social à la Mairie de Paris), le Rectorat considère l'urgence de mon dossier, fait diligence, et m'accorde un charmant deux pièces au nord de Paname.

Mon dossier passe alors du Rectorat à la Préfecture, qui à son tour agit rapidement, et m'accorde le droit de visite. En 48 heures, j'ai visité l'appartement, et j'ai confirmé, par oral comme par écrit, ma volonté de l'habiter.

Après avoir circulé à la Mairie de Paris, puis au Rectorat, puis à la Préfecture, mon dossier arrive sur les bureaux du bailleur social (une société HLM) qui à son tour doit statuer sur ce même dossier. Et c'est là que le bât a blessé, et que tout à commencer de déraper, pendant que les croix sur mon calendrier se succédaient, et que la date de mon expulsion approchait. La Préfecture affirma avoir transmis le dossier au bailleur social, mais ce dernier affirme ne l'avoir point reçu. Et comme toujours dans ces cas là, on est au bord du gouffre : personne au bout du fil, personne de l'autre côté de l'ordinateur.

Il faut alors savoir résister à l'angoisse qui ne cesse de monter, penser à Boris Cyrulnik et au concept de résilience sur lequel il a tant travaillé, et se persuadé que l'on fait partie du lot chanceux de ceux qui viendront à bout de ce genre de situation, malgré une santé précaire, malgré des revenus mensuels faibles, etc...

Gageons que dans les jours à venir j'aurais l'heur de recevoir une bonne nouvelle, et qu'enfin je pourrai déménager, et recouvrer la sérénité.

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