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29 décembre 2012

L'Homme qui rit

L'Homme qui rit

En pleine tourmente hivernale, Ursus, un forain haut en couleurs (Gérard Depardieu, excellent), recueille dans sa roulotte deux orphelins perdus dans la tempête : Gwynplaine, un jeune garçon marqué au visage par une cicatrice qui lui donne en permanence une sorte de rire (Romain Morelli), et Déa, une fillette aveugle (Fanie Zanini).

Quelques années plus tard, ils sillonnent ensemble les routes et donnent un spectacle dont Gwynplaine, devenu adulte (Marc-André Grondin), est la vedette, toujours accompagné par déa (Christa Théret).

Partout on veut voir ‘L’Homme qui rit’, il fait rire et émeut les foules. Ce succès ouvre au jeune homme, par le biais d'une Duchesse fascinée (Emmanuelle Seigner) les portes de la célébrité et de la richesse et l'éloigne des deux seuls êtres qui l’aient toujours aimé pour ce qu’il est : Déa et Ursus.

"L'Homme qui rit" est certes un roman de Victor Hugo, mais pour l'adapter, il faudrait tout l'univers baroque de Tim Burton ! Et Jean-Pierre Améris, dont j'ai aimé "Poids Léger" (2003) et "Les Émotifs Anonymes" (2010) n'est pas Tim Burton, et loin s'en faut !

C'est passionnant et émouvant sur le papier. Mais cet hymne à la différence - doublé d'une romance tragique entre les deux jeunes protagonistes - manque d'âme, de souffle et de substance à l'écran, malgré des images parfois magnifiques, malgré un Gérard Depardieu parfait, et malgré les qualités respectives de Marc-André Grondin, Christa Théret et Emmanuelle Seigner.

On ne peut pas s'aventurer sur les terres de "Freaks" de Tod Browning, sur celles de "L'Arche Russe" d'Alexandre Sokourov... sans posséder un regard particulier et une certaine virtuosité.

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