Les Deux Orphelines
Une pensée joyeuse pour ma ZaZa.
Je ne montre (presque) jamais ma bobine, mais là, juste pour ZaZa, mon amie, ma fille, ma seconde soeur, je fais avec plaisir une exception.
Je t'envoie de très tendres baisers roses, qui ne te quitteront pas durant cette difficile épreuve, aussi proches, tendres, et parfumés au gin que lorsque nous sommes côte-à-côte.
Pense que je ne suis pas seul à tes côtés, qu'il y a aussi, forcément, ta Patate, la Nichonna, Sister Choube, MaMounique, Miss Patty, Jojo & Mumu, les alcooliques pas anonymes, et tous les autres, aux noms improbables, dignes de la plus belle miscellanée du monde.
N'oublie pas, ZaZa TGV tu es, ZaZa TGV tu restes, dans toutes les circonstances. Blonde, grande, perchée sur des talons imparables, mince, élégante, outrageusement maquillée, minimalement habillée, surfant sur ton skate ou tombant de ton taxi, toujours une bouteille de Bombay Sapphire à la main, d'une incompréhensible (aux communs des mortels) dignité, toujours prête à en découdre sur les pavés de Paris contre tous les obscurantismes et les intégrismes.
Fonce ! Tu es un nuage de Clair de Musc. Tu ne risques plus rien, tu es Olympe de Gouges, Flora Tristan, Louise Michel... Tu es une Gazoline, tu es Divine, tu es Nini Crépon, tu es Éliane Pine Carringhton...
Orpheline, certes, mais riche de mille mères. Comme toutes les grandes dames.