Dallas Buyers Club

Pour lutter contre le sida, il n'y avait pas que l'AZT.

En 1986, à Dallas, au Texas.

Ron Woodroof (Matthew McConaughey, époustouflant) a 35 ans, des bottes, un Stetson, c’est un cow-boy, un vrai. Sa vie : sexe, drogue et rodéo.

Tout bascule quand, diagnostiqué séropositif par le Dr Eve Saks (Jennifer Garner) dans le service du Dr Sevard (Denis O'Hare), il lui reste 30 jours à vivre. 

Révolté par l’impuissance du corps médical qui ne prescrit que de l'AZT alors que ce traitement est très contesté dans de nombreux pays, et fait des ravages, il recourt à des traitements alternatifs non officiels (autrement dit, non approuvés par le Ministère de la Santé des USA, et échappant à l'industrie pharmaceutique étasunienne), délivrés, notamment, par le Dr Vasse au Mexique, mais aussi par d'autres médecins, en France, au Japon, etc...

Au fil du temps, avec l'aide du travesti Rayon (Jared Leto, magnifique) qu'il a rencontré à l'hôpital, et celle de son avocat David Wayne (Dallas Roberts) il rassemble d’autres malades en quête de guérison : le "Dallas Buyers Club" est né. C'est une association qui ne vent pas de médicament, mais à laquelle on adhère pour bénéficier d'un autre traitement que l'AZT.

Mais son succès gêne, Ron doit s’engager dans une bataille contre les laboratoires pharmaceutiques étasuniens et les autorités fédérales, qui lui envoient le policier Tucker (Steve Zahn), le soumettant à des contôles fiscaux, à des perquisitions, etc...

C’est son utile combat, pour une nouvelle cause… et pour sa propre vie.

Ron Woodroof, qui ne devait vivre que 30 jours, aura mené ce combat pendant 7 ans.

Car il s'agit bien pour le réalisateur canadien Jean-Marc Vallée (à qui l'on doit le très bon "C.R.A.Z.Y.") de nous raconter cette histoire vraie, assez peu connue du grand public.