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La Vie ChonChon
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30 juin 2014

" Toute ma vie se résume en ces trois mots : j'étais cru, je fus cuit, j'ai brûlé. "

Hebus Lybie 1

Hebus Lybie 2

Hebus Lybie 3

" Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s'habitueront. "

La force éternelle des poètes est probablement de savoir poser les questions les plus difficiles, et d'y apporter les meilleures réponses. Elles savent revêtir qui sied aux situations les plus âpres.

J'ai relu Djalal Ad-Dîn Rûmi, comme on regarde un derviche tourneur. C'est presque enivrant, vertigineux.

" Je viens de cette âme qui est à l'origine de toutes les âmes
Je suis de cette ville qui est la ville de ceux qui sont sans ville
Le chemin de cette ville n'a pas de fin
Va, perds tout ce que tu as,
C'est cela qui est le tout. "

" La parole est un prétexte : ce qui attire l'homme vers l'homme c’est l’affinité qui les lie, et non la parole. "

"Toute ma vie se résume en ces trois mots : j'étais cru, je fus cuit, j'ai brûlé." Toujours la braise devient cendres, et il y a là quelque chose de rassurant, d'universel, qu'on retrouve jusque dans les métaphores des Évangiles. Je regarde ces trois photographies que Lothaire a prise de mon Price of Persia, et j'y perçoit, non pas un sens, mais peut-être une réponse.

Quelques cendres au pied des deux magnolias du Palais Royal, quelques cendres au pied du vieil arbre de Giuseppe Penone des Tuileries. Comme des traces d'incandescence, de simples traces tandis que la bassesse du genre humain n'aspire qu'à laisser des preuves.

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