Au Grand Bazar d'Ispahan
Les 1001 Merveilles...
Après la reposante et délicieuse pause goûter, nous voici au Grand Bazar d'Ispahan.
Architecturalement, c'est très très beau. C'est gigantesque aussi. Un dédale dans lequel on se predrait facilement, avec des coins lumineux, des coins plus sombres.
C'est très agréable de constater que la vie grouille, que les gens sourient, qu'ils s'activent avec bonhomie, sans laisser entrevoir le manque de libeté qu'ils subissent forcément.
Khouajeh se charge de prendre quelques photographies, son statut de Professeur des Universités en Histoire de l'Art assez reconnu pouvant permettre de répondre à la moindre question. Car en dépit de la décontraction apparente des gens, une forme de surveillance cachée demeure et pèse un peu.
Nous déambulons tranquillement, et regardons plus ou moins attentivement selon les étalages, toutes ces "bricoles" artisanales qui sont à vendre.
Apparemment, les emplacements dépendent des produits, de leurs valeur, de la richesse du commerçant. Et c'est un foisonnement de couleurs. Dommage qu'il ne soit pas possible de faire beaucoup de photos, car en plus de la surveillance, les vendreux sont très réticents, même lorsqu'on leur explique qu'on ne photographie que les produits.
Évidemment, tout ce qui me plaît est à peu près hors de prix, par ce que c'est soit ancien, soit fait de façon artisanale. J'aurais beaucoup aimé rapporté un couteau perse, mais les nouveaux sont de vilaine facture.
Alors nous acherons des bricoles à Nour-Anatale, qui est tout heureux. Quant à moi, j'économiserai, parce que les tapis, somptueux, sont inabordables ! Et je me dis que je suis venu ici pour bien d'autres raisons que le shoppinf !