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21 janvier 2008

L'ouverture "made in USA" ?

Le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument. Lord Emerich Acton

L'impopularité de Bush n'est plus un sujet. Mais il faut songer aussi à la baisse de la popularité du Congrès, pourtant Démocrate, aux USA. Des chercheurs et des analystes attribuent cette baisse aux raisons suivantes : les querelles partisanes, le poids des lobbies, l'influence néfaste de l'argent, l'égoïsme des politiciens.

On comprend alors pourquoi le démocrate Barack Obama puisse séduire lorsqu'il souhaite d'unir le pays davantage que par le passé. D'ailleurs, dans un style différent, le Républicain John McCain, dans un style différent, tend à proposer la même chose.

Là, il faut revenir sur un point précis : aux USA, le clivage droite/gauche, le clivage "de classes" existe moins qu'en France, et on note des courants conservateurs et progressistes du côté des Démocrates comme des Républicains. (La domination du Parti Républicain par des ultra-conservateurs ne trouve son origine que sous Ronald Reagan).

On ne peut pas non plus envisager un "populisme économique" aux USA. En effet, Démocrates et Républicains récoltent chacun autant de vois auprès des contribuables qui perçoivent 30.000, 60.000 ou 100.000 dollars par an. Les coalitions sont donc plus idéologiques, plus "sociétales", en quelque sorte. D'où l'importance des questions "culturelles", et des "valeurs".

Même si Barack Obama, après les caucus, les primaires, n'est plus en course, il gardera une place de choix, parce que son diagnostique de la société étasunienne est le bon, parce qu'il aura présenté clairement ce autour de quoi il faudra se centrer, en faisant naître une véritable "communauté nationale", plutôt que la cohabitation de différentes "communautés" (lobbies), et qu'il aura préconisé l'éclosion de faits majeurs :

  • édification d'une "communauté nationale", donc ;

  • égalité par l'école ;

  • réforme de l'assurance maladie ;

  • respect de l'environnement ;

  • retrait progressif d'Irack ;

  • rejet de l'interventionnisme unilatéral.

Je crois qu'on pourrait se référer au premier New Deal de Roosevelt en 1933, juste après son élection de 1932. En l'espèce, on sentait pointer, comme on sent aujourd'hui dans le "programme" de Barack Obama, un retour en grâce de l'égalité, tandis que la liberté à tout crin semble s'estomper. Et ce qui a toujours fait barrage à la liberté toujours croissante des puissants, n'a d'autre nom, chez nous, que la Fraternité.

Au XIXème siècle, la Fraternité a souvent été représentée, par des peintres tels que Delacroix ou Géricault, sous les traits d'une femme noire. Et il me plaît de vous rappeler que Barack Obama, est le seul sénateur noir (métis Kényan/Etasunien) des USA !

Fraternit__Noire

"La Liberté n'est pas le pouvoir de faire ce que l'on veut ; mais le droit de se montrer capable de faire ce que l'on doit". Lord Emerich Acton.

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