Le point limite...

De la violence et de la peur. Il y a quelques temps, nous aurions tous été unanimement d'accord : devant des faits de violence, nous ne pouvions rester sans rien faire, nous devions réagir, nous souhaitions que soient mises en place des solutions sages, équitables, apaisantes, (et parfois sévères), pour ce que ces violences cessent, ou pour le moins, s'apaisent. Je parle d'un temps révolu. Au vu des politiques (économiques, sociales, sécuritaires et répressives) que nous voyons "défiler" - et le mot n'est pas fortuit ! - notre intelligence se trouve face à l'immonde dilemme qui a toujours été le but de Nicolas Sarkozy. Arrivera-t-il ce moment atroce, où devant un problème social ou sociétal grave, nous nous poserons la question : "et s'il valait mieux ne rien faire ?" Devant le "faire n'importe quoi" n'allons-nous pas préférer, usés que nous serons, le "ne rien faire" ? Preuve est faite, dans de très nombreux domaines, que les dispositions prises par ce gouvernement ne sont qu'esbroufe, écrans de fumée, n'apportant pas de solutions équitables, ne fonctionnant pas. Souvent désormais les remèdes sont pire que les maux ! Nous les connaissons les solutions, nous les avons proposées à maintes reprises, et parfois même nous les avons mises en oeuvre, par voie de démocratie. Elles ont été anéanties : surveillants, psychologues, police de proximité, etc... Tout a été démoli. Tout ce que les contribuables ont payé a été jeté sans réflexion, sans respect. Alors oui ! Bientôt notre intelligence toujours vive nous soufflera que le "rien" est meilleur que le "n'importe quoi" ! Nous accepterons de subir, plutôt que d'avoir à subir encore davantage. Mais qu'avons-nous donc fait, nous, Peuple de France, pour que nous soit infligé une telle horreur ? On nous reprochera, alors que nous aurons été abusés, que nous serons usés jusqu'à l'émeri, de voter pour un homme ou une femme providentiel-le ! On aura insufflé jusque dans nos veines, jusqu'aux tréfonds de nos esprits, le culte du "n'importe quoi, n'importe quand, n'importe comment". Ma vraie peur, elle est là, pas dans les cours de récréation !