Petite sonate (païenne) d'automne.

Mes blanches babouches...

Non, je ne vais pas vous faire un coup à la Maurane et vous proposer mon massacre personnel de la fameuse sonate de Bach. Ni d'une aucune autre sonate. 

C'est juste que puisque mon Soliman et Magnifique et moi goûtons peu les fêtes religieuses, toutes religions confondues, sauf quand elles sont prétextes à un délicieux moment gastronomique, et que puisqu'il faut bien faire "sonner" un peu nos existences et organiser des fêtes avec des raisons de les faire (il n'y a presque rien de plus triste que de faire la fête pour la faire la fête, c'est presque toujours raté), nous avons opté pour une forme de panthéisme qui consiste à fêter les saisons.

Qui dit fête, dit cadeau ! Et j'ai reçu des babouches blanches. On ne peut pas dire que ça va pas avec mon teint oriental ou méditerranéen, ni avec l'ensemble de ma garde-robe, mais ça compense avec les précédentes qui... n'étaient pas à ma taille !

Encore quelques solstices et quelques équinoxes, et j'aurai le total look de bédouin ou de touareg. 

Je doute que cela soit seyant, ni même bienvenu, pour aller bosser, mais comme chaussons d'intérieur, assortis à ma robe de chambre en polaire à motifs léopard, c'est im-pa-ra-ble ! Surtout que les miennes sont brodées, non pas de ces espèces d'anguilles comme sur la phtographie, mais de poignards arabes. D'accord, ce n'est pas encore ça qui fera de moi un véritable prescripteur de mode - pardon, de "fashion" - mais ça dépote quand même.

Bon, c'est pas le tout, mais je dois m'atteler à l'écriture de mon "Si le grain ne meurt" à moi, afin de fêter dignement le centaire de l'original d'André Gide en... 2026 !

Merci mon beau Darius. Et vivement le solstice d'hiver pour... mon burnou blanc à capuche. ;-)