Recoller les morceaux.
Complètement dingue !
Tous les poncifs que j'ai entendus sur le "faire son deuil", voir le corps, assister à la mise en bière et à la crémation, n'ont servi à rien, n'ont en rien calmé la tempête en moi.
Penser à mon Prince of Persia et à nos souvenirs heureux, ranger ses affaires, être son "veuf"... ça ne pouvait pas suffire m'aider.
Alors, toujours dans la sidération glacée de sa mort, puisque j'en ai eu l'opportunité, j'ai fait un peu ce qu'il avait fait, par le truchement de sa mère et du Croissant Rouge, et j'ai fait ce voyage éclair, pour extirper deux petits Gazaouis à leur triste sort.
Oui, j'y suis allé, là-bas en face de Gaza, je les ai pris par la main, et nous les avons ramenés en France où une famille franco-égyptienne les chérira à Paris.
Voilà, ça va mieux, je suis apaisé, un second tumulte en réponse au premier, et je peux m'envisager autrement qu'un tas de débris.
Fou plus que sage, mais apaisé. Mon cher Hebus...